Autres Oeuvres

  1. Maître d'Équerre, Petit livret à l'usage des Maîtres qui s'accomplissent

    Maître d'Équerre, Petit livret à l'usage des Maîtres qui s'accomplissent

    Le troisième degré, grade de maître, réalise une coupure définitive entre la maçonnerie de métier des deux premiers degrés et la maçonnerie des futurs hauts grades dont la maîtrise constitue la racine. Le maçon change au troisième degré, avant de changer de plan. Il passe de l'équerre au compas. Il commence à s'élever au-dessus des contingences terrestres et matérielles pour pénétrer dans les sphères plus hautes de la connaissance spirituelle, dans un double espoir, celui de retrouver la parole perdue et celui de l'instauration du Saint Empire. Il faut donc bien se rendre compte qu'il s'agit avant tout d'un travail sur soi, en soi, qui n'est pas une simple transmission mais une vraie création enrichie, une conversion à un monde intérieur aboutissant à réorienter son regard. C'est un art augmenté d'une pratique vertueuse et spirituelle pour une ascension progressive et permanente. Un maçon ne doit jamais être indulgent avec lui-même et ne peut pas se contenter de l'ordinaire. Le Rite Écossais Ancien et Accepté (R.E.A.A.) offre une richesse quasi inépuisable d'inspiration et de réflexions car il a été construit selon une lente et réfléchie maturation en trente-trois degrés. La promesse de l'Écossisme est de combattre avec foi les forces d'entropie négatives qui créent la disharmonie comme la disparition du savoir et du bien-faire. Ce livre tente de clarifier certains points, au troisième degré pour le R.E.A.A., et donne une esquisse de philosophie générale afin d'en faire profiter les maçons qui veulent donner de leur temps pour se perfectionner. Un maître doit toujours se perfectionner, chercher, comprendre et s'améliorer, et faire que son travail ne s'arrête jamais car rien n'est acquis et tout se perfectionne.

    ISBN :9791024203898
    Nombre de pages :192
    Publication :12 février 2019
    Editeur : Dervy

  2. La maçonnerie d'origine en France au XVIIIème siècle

    Maître d'Équerre, Petit livret à l'usage des Maîtres qui s'accomplissentLa franc-maçonnerie s'épanouit en France au XVIII L a siècle, développant la philosophie initiatique dee la Lumière, fondée -sur la foi en la raison, la croyance en la perfectibilité de l'homme, l'affirmation qu'un Être Suprême donne un but à l'univers. La franc-maçonnerie française se déclara Patria gentis humanae, la patrie de tous les peuples. Ce fut son credo et sa déclaration de compétence universelle comme de principe. Mais la révolution française conduisit à des coupures entre frères bourgeois, aristocrates et militaires comme à un chamboulement dévastateur augmenté d'une perte de mémoire.
    Un personnage clef fut Augustin Jean François Chaillon de Jonville. Il géra la maçonnerie française et envoya des missi dominici pour diffuser la parole Urbi et Orbi, à l'ensemble du monde. Il dirigea, ouvrit les loges, présida les tenues de Grandes Loges, créa des rituels, organisa les hauts grades, s'entoura d'un collège de frères compétents.
    En cheminant dans les pas de Chaillon de Jonville, le lecteur curieux découvrte la topographie du Marais et comprend le lent et minutieux processus spécifique de construction de la franc-maçonnerie française, ainsi que ses nombreuses différences avec la franc-maçonne anglaise.


  3. Nombre de pages :224
    ISBN : 1024206076
    Publication :18 Août 2022
    Editeur : Dervy

  4. Le beau, l'art et les rituels

    Maître d'Équerre, Petit livret à l'usage des Maîtres qui s'accomplissent

    L’art approche le sacré et se révèle par la beauté. « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface » (Victor Hugo) autant que « La grâce ne fait pas disparaître la nature, elle l’achève » (Saint Thomas d’Aquin). Elle la parachève par le Beau qui est essence de l’esprit. Ce beau et cet esprit que la démarche maçonnique édifie, élèvent l’initié vers sa découverte profonde de son tréfonds et son devenir. Inlassablement, l’homme ne saurait trouver le bonheur que dans sa mise en harmonie, qui équilibre et stabilise ; le bonheur ne peut se concrétiser, partant se symboliser, que par la réunion de l’amour et de l’amour du beau. Aux repères millénaires perdus, le laid et ses sophismes pourraient alors s’y substituer. En revanche, le rituel permet de rassembler ce qui est épars, d’exalter la beauté cachée en chacun de nous, de concilier les différences et les contradictions.
     La beauté est une présence rayonnante ; elle irradie la Lumière et la pureté. Elle sonde le sacré et fragilise le sujet par trop confronté à l’objet. Or l’objet est aussi une expérience spirituelle de réalisation personnelle et de création à condition de ne pas le laisser glisser dans les pentes de l’idolâtre. Ainsi, à rebours des idolâtries humaines la transmission d’une philosophie spirituelle conduira à la paix de soi et à celle de son prochain. Le beau en maçonnerie est équilibre et harmonie. Le beau est essence de l’art et de la recherche spirituelle, il peut être la voie pour parvenir à approcher le sacré.

    Nombre de pages :196
    ISBN : 979-10-309-0525-0 16€
    Editeur : ORIZONS



    Contribution La Griffe Paris Roussillon

    Rubrique Incontournables

    La maçonnerie française n’est pas anglaise… mais c’est bien sûr !

    Recommandation de lecture : +++++

    Intérêt général de l'ouvrage +++++

    Facilité de lecture +++++

    Rapport avec le rite +++++

    Il est des livres qui comme ça, tout tranquillement tout doucement, qui n’ont l’air de rien et qui, pourtant, nous apprennent beaucoup. C’est le cas de cet ouvrage de Didier Mansuy. Il nous ouvre des perspectives sur notre histoire maçonnique encore trop mal connue, souvent imprécise quand elle n’est pas simples généralités. Connaissiez vous Augustin Jean François de Jonville ? Peut être … Si oui, saviez-vous exactement le rôle qu’il a joué dans la mise en place de la maçonnerie française de 1761 à 1773, saviez- vous qu’il est l’un des signataires de la célèbre patente « de Grand Inspecteur dans toutes les parties du Nouveau Monde » remise à Morin avant son départ, saviez-vous les postes qu’il a assumés ? Vous en saurez encore plus grâce à notre auteur. Il vous apprendra tout sur ce personnage clé. En sus il vous démontrera la richesse de la maçonnerie française, son indépendance, ses grandes orientations spécifiques qui ne doivent rien à la maçonnerie anglaise. Dans cet ouvrage, Didier Mansuy fait réellement figure d’historien rigoureux ; c’est le chercheur type, curieux, persévérant, sans idées préconçues. Il cite ses sources, donne les références exactes après de solides recherches aux archives nationales, aux archives privées de la famille Jonville.  Il n’affirme rien, il démontre, il prouve. A chacun, s’il le souhaite de vérifier lui-même. Il ne craint pas de prendre position. Aura-t-il des contradicteurs ? C’est possible mais souhaitons qu’ils soient de bonne foi, comme lui.